Comparez les meilleures offres d'électricité et économisez 350 €
Comparatif 2 min chrono ! Appelez votre conseiller

Toujours dans le but d’encourager bon nombre de particuliers à sauter le pas pour éliminer les logements « passoires », le gouvernement compte bien maintenir certaines aides, voire revaloriser celles qui sont jugées comme les plus efficaces. Dans certains cas, les travaux pourront coûter jusqu’à moitié moins cher : Voici les dispositifs mis à disposition :

Energie : le CITE est transformé

Le CITE, Crédit d’Impôt Transition Energétique, permet aux propriétaires de biens immobiliers de réaliser des économies sur les travaux concernant la performance énergétique. Le Crédit d’Impôt Transition Energétique sera toujours applicable l’année prochaine mais sera modifié en une prime travaux en 2020.

Le CITE est consacré à la réalisation de travaux de rénovation concernant l’habitation afin de permettre des économies d’énergies. Afin d’en bénéficier, il faut lister les dépenses réalisées lors des travaux sur la déclaration des revenus l’année suivante.

Le but étant d’encourager les propriétaires de bien immobilier d’entreprendre des travaux de performances énergétiques étape par étape.

Si le propriétaire a réalisé des travaux d’économies et ce jusqu’au 31 décembre 2019, son crédit d’impôt sera remboursé à hauteur de 30 % du montant des dépenses effectuées. Il n’est pas nécessaire d’avoir souscrit à une assurance prêt immobilier pour y avoir droit.

Le montant de la prime dépend des travaux réalisés mais aussi du revenu du ménage. Ainsi les foyers étant en situation de précarité énergétique pourront profiter d’aides supplémentaires afin de réduire leurs factures d’énergie, tel que le programme d’isolation des combles à 1 €.

La prime pourra être cumulée avec 3 autres dispositifs importants afin d’aider les ménages à financer leurs travaux d’économies d’énergie :

  • Prime Energie : versée par les énergéticiens après travaux ;
  • Eco prêt à taux 0 % : prêt à taux réduit afin d’effectuer des travaux (jusqu’à 30 000 euros maximum pour financer les travaux d’éco-rénovation) ;
  • Tva réduite pour travaux de rénovation à 5.5 % au lieu de 10 %.

La prime travaux permet par rapport au CITE, d’être remboursée dès la fin des travaux.

Eco-prêt à taux zéro en 2019

 L’éco-prêt à taux zéro pour 2019 connaîtra quelques modifications par rapport à la version actuelle (et valable jusqu’au 31 décembre 2018). Ces changements, qui devraient entrer en vigueur à partir du 1er mars 2019, visent principalement à simplifier l’accès à ce dispositif.

Les principales modifications qui devraient être mis en place :

Abandon du bouquet de travaux

Jusqu’à présent, les ménages souhaitant effectuer des travaux de rénovation énergique et les financer via l’éco-prêt à taux zéro devaient obligatoirement exécuter au moins deux types de travaux. À partir de 2019, ils pourront réaliser une demande pour un seul type de travaux. Le dispositif deviendra de ce fait plus accessible, notamment pour les foyers disposant de revenus modestes.

À titre d’exemple, il existe six types de travaux éligibles à l’éco-PTZ :

  • isolation de la toiture ;
  • isolation des murs donnant sur l’extérieur ;
  • remplacement des fenêtres et portes-fenêtres ouvrant sur l’extérieur ;
  • installation ou remplacement d’un système de chauffage ;
  • installation d’un système de chauffage usant une source d’énergie renouvelable ;
  • installation d’une production d’eau chaude sanitaire usant une source d’énergie renouvelable.

Durée de l’emprunt

Elle sera standardisée à quinze ans, quel que soit le nombre d’actions financées par le prêt.

Éco-prêt à taux zéro complémentaire

Il sera permis de demander un éco-prêt à taux zéro complémentaire dans un délai de cinq ans après l’émission de l’offre du 1er éco-PTZ. Jusqu’à présent, le délai était limité à trois ans.

Les travaux éligibles

L’isolation des planchers bas a été adjointe à la liste des travaux éligibles à l’éco-prêt à taux zéro.

Le chèque énergie 2019 

Un décret publié le 26 décembre au Journal officiel change les méthodes d’obtention du chèque énergie. Mais il n’intègre pas totalement les changements annoncés par le Gouvernement mi-novembre. En réponse aux actions des « gilets jaunes », Edouard Philippe avait annoncé un renforcement de ce dispositif d’aide au paiement des dépenses d’énergie à deux millions de foyers supplémentaires et une augmentation de sa valeur.

Dans le nouveau décret, le revenu fiscal de référence maximum pour profiter du chèque (7.700 euros) n’a pas été changé, ni son montant, mais le texte définit qu’il s’applique « y compris à ceux dont le contrat de fourniture d’électricité ou de gaz naturel couvre simultanément des usages professionnels et non professionnels ». Les montants du revenu fiscal maximum et du chèque doivent être remplacés par un arrêté. Le décret indique désormais que cette mise à jour peut venir des ministres en charge de l’économie, de l’énergie, et – nouveauté – du budget.

Par ailleurs, le décret définit et change les modalités de demande du chèque, les modalités d’utilisation, la gestion des données et précise le cas des occupants des résidences sociales.

Pour rappel, le chèque énergie s’est suppléé aux tarifs sociaux de l’énergie qui se sont arrêtés au 31 décembre 2017. Il est octroyé sur la base d’un critère fiscal unique, en tenant compte du niveau de revenu et de la disposition des ménages. Il consent aux ménages de régler leur facture d’énergie, quelle que soit leur source, et de financer une partie des travaux d’économies d’énergie qu’ils engagent dans leur habitat.

Chaudière au fioul : les aides

Le gouvernement ambitionne voir disparaître les chaudières individuelles au fioul d’ici 10 ans. Une prime « Coup de pouce économie d’énergie » est déjà en place pour permettre aux ménages d’acquérir une chaudière plus performante utilisant des énergies renouvelables. EDF a annoncé en décembre qu’elle l’abondait à hauteur de 50 % pour les foyers décidant de s’équiper d’une pompe à chaleur. L’aide globale versée sera de 3000 à 4500 € selon les conditions de ressources du ménage concerné.

Au-delà de ces changements, d’autres dispositifs resteront en place en 2019 : la TVA à taux réduit (5,5 %) pour les travaux d’amélioration de la qualité énergétique éligibles (pose, installation, entretien), mais également les aides des entreprises de fourniture d’énergie (Certificats d’économies d’énergie) et celles du programme Habiter mieux de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

A propos de l’Anah 

L’Agence nationale de l’habitat est un établissement public placé sous la tutelle des ministères en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de l’Action et des Comptes publics. 

Gersende de Sabran-Pontevès

Gersende de Sabran-Pontevès

Diplômée de l'EFAP, Gersende a travaillé pendant 15 ans en tant que Directrice de l'Evénementiel chez Pierre Cardin. En 2018, elle crée le comparateur Hopenergie.com avec ses associés et publie régulièrement des guides et des articles sur l'énergie.

Linkedin

Je compare !