Faillite des fournisseurs d’énergie en Europe : et la France ?
Le comparateur Hopenergie.com appelle les Français à revenir chez EDF pour se protéger de l’explosion de la facture d’électricité et de la banqueroute annoncée de plusieurs fournisseurs alternatifs : après Hydroption, Bulb Energy, Barry Energy … plusieurs fournisseurs alternatifs en cette rentrée 2022 poussent leurs clients à résilier leur contrat pour souscrire chez le fournisseur historique.
Iberdrola & Mint Energie résilient des milliers de contrats
Avec des cours de l’électricité 10 fois plus élevés qu’il y a 3 ans. En France, le prix de gros de l’électricité a dépassé fin aout les 1000 euros le mégawattheure. il était de 85 euros il y a un an. Les petits fournisseurs alternatifs ne peuvent plus être competitifs par rapport au tarif réglementé d’EDF. Iberdrola et Mint Energie invite leurs clients à rejoindre EDF sous peine d’explosion de leur facture d’électricité. Mint Energie annonce même, pour certains, un doublement des mensualités à partir du 1er octobre 2022. Il est conseillé de résilier Iberdrola ou de mettre fin à son contrat Mint Energie sans attendre la prochaine échéance. OHM Energie quand à lui propose de souscrire à une offre d’électricité 30% moins chère mais pas avant le 1er avril 2023. Mega Energie de son côté augmente très fortement ses tarifs.
Peut-on parler de faillite des fournisseurs d’énergie ? Pas encore pour ces derniers mais Bulb Barry et Hydroption ont déjà fait banqueroute quand d’autres ont cessé leur activité comme Cdiscount, Leclerc Energie. Ainsi on dénombre actuellement 18 fournisseurs d’énergie sur le marché contre une trentaine en août 2021.
En cas de défaillance ou dépôt de bilan d’un opérateur, EDF est dans l’obligation d’accueillir tous les clients.
Premières faillites en France
Selon un arrêté publié dimanche 23 janvier 2022 au Journal officiel la société Bulb vient de perdre son autorisation de vente d’énergie en France. De nombreux clients français tentent de résilier Bulb avant d’être transférés à EDF «à partir du 20 janvier» sans risque de coupure au tarif réglementé selon un communiqué de l’entreprise.
Planète Oui a aussi été à dans la tourmente. Revendiquant plus de 120 000 clients en France, Le fournisseur d’énergie lyonnais 100% vert OUI Energy avait été placé par le tribunal de commerce de Lyon en redressement judiciaire jusqu’au 1er mars 2022. Pour Planète Oui cette intervalle lui a laissé la possibilité de chercher une issue favorable à la poursuite de son activité. C’est chose faite puisque Mint Energie vient d’annoncer l’acquisition de la marque Planète Oui pour un montant de 1,5 millions d’euros.
Le fournisseur Barry Energy suspend ses activités en France, victime également de l’envolée des prix de l’électricité depuis la fin de l’été dernier. Barry Energy se positionnait sur le marché très prometteur des véhicules électriques avec une application nouvelle génération et une offre à tarification dynamique.
Le groupe Casino sort également du jeu et vient d’avertir les 38.000 clients particuliers de ses filiales Cdiscount énergie et GreenYellow que que leur contrat de fourniture de gaz se terminerait le 6 avril 2022. Certains de ces clients avaient signé des offres à prix fixe sur deux ans, près de 10% moins chers que le tarif bleu d’EDF (tarifs réglementé de vente). La facture pour ces derniers va donc s’envoler ! Un dédommagement de seulement 30 euros leur serait proposé.
Plüm Energie quant à lui vient d’être racheté par le 5ème fournisseur britannique Octopus Energy.
Certains fournisseurs d’énergie, afin de faire face à la flambée actuelle des prix de l’électricité et du gaz, suspendent leurs offres avantageuses, proposent de basculer sur des offres beaucoup plus chers ou même annulent des contrats.
D’autres, cessent tout simplement l’activité de fourniture d’électricité et exposent leurs clients à des coupures comme E.Leclerc Énergies.
L’association de défense des consommateurs CLCV, dans ce contexte, a assigné en justice les fournisseurs d’électricité Ovo Energy, ekWateur, Mint Energy et GreenYellow (Cdiscount) pour des pratiques commerciales trompeuses. Près de 600 000 clients sont sous contrat avec ces derniers. Parmi les faits reprochés : la transformation d’une offre indexée sur le tarif réglementé de vente à une indexation sur les fluctuations du marché de gros et ce sans le consentement explicite du client. Résultat, une hausse de la facture de près de 30% voir davantage.
Faillite : peut-on me couper l'électricité ou le gaz ?
Faillite : peut-on me couper l’électricité ou le gaz ? Le risque principal n’est pas une coupure d’électricité ou de gaz car l’acheminement est assuré par les gestionnaires de réseau Enedis et GRDF. Néanmoins il y aura un basculement chez le fournisseur de secours transitoire EDF.
La crise actuelle pourrait provoquer la faillite de fournisseurs d’énergie comme en Angleterre où 28 fournisseurs d’énergie ont cessé leur activité depuis le début de l’année 2021, victimes de la hausse des prix de gros. Davantage de fournisseurs d’énergie pourraient faire faillite au Royaume-Uni car le gouvernement exclut toute aide. Le secrétaire d’État à l’Énergie, Kwasi Kwarteng a déclaré « Le gouvernement ne renflouera pas les entreprises en faillite, il ne peut y avoir de récompense pour une gestion irresponsable ». Néanmoins il est envisagé la mise en place d’un mécanisme de subvention ou d’une « bad bank » pour que les fournisseurs historiques puissent reprendre les clients des fournisseurs en faillite. Le fournisseur Together Energy pourrait être le premier fournisseur d’énergie à faire faillite en 2022.
Une vague de faillites menace également les fournisseurs d’énergie en Belgique. Vue l’explosion des prix de gros du gaz et de l’électricité, la faillite du petit fournisseur Belge Energy2business devrait être suivi d’autres.
Hydroption
En France, le fournisseur d’énergie Hydroption a été placé en redressement judiciaire. Ce dernier alimente uniquement les professionnels. Si le fournisseur est inconnu du grand public, Hydroption était en procédure de sauvegarde depuis 2018 et placé depuis le 21 octobre 2021 en redressement judiciaire par le tribunal de Toulon. Hydroption a reçu «une notification préalable à son retrait de licence de fournisseur» de la direction générale de l’énergie (DGEC). L’entreprise ne pourra plus opérer si la décision confirmée, en attendant le fournisseur devrait demander l’autorisation de chercher un repreneur au juge. Il compte parmi ses clients la mairie de Paris ainsi que, l’armée et l’État jusque très récemment. Hydroption ne pouvait plus acheter d’électricité sur le marché de gros pour alimenter ses clients.
Bulb Energy
De plus, Bulb Energy septième plus important fournisseur d’énergie domestique en Grande-Bretagne avec près de 1,7 million de clients et arrivé sur le marché français en mars 2020 semble est au bord de l’effondrement. Une disparition qui marquerait de loin la plus grande insolvabilité de la crise actuelle. Pour l’heure, Bulb a annoncé dans un communiqué être «insolvable». Le fournisseur va être placé «sous administration spéciale». Qu’est-ce que cela signifie ? Bulb a indiqué qu’il «continuera à fonctionner sans interruption de service ou d’approvisionnement pour ses clients». Ce statut est prévu pour les fournisseurs d’énergie de taille importante devenus insolvables afin de protéger les clients. Sur son site internet, Bulb a affirmé que le tarif qu’il facture à ses clients ne changerait pas.
Selon l’Ofgem, le régulateur de l’énergie Britannique, l’administration spéciale peut déboucher, par exemple à travers une restructuration, sur une remise à flot de la compagnie, le transfert de ses clients à d’autres fournisseurs ou la vente de l’entreprise.
Des pourparlers avec un petit nombre d’acheteurs potentiels seraient en cours, alors que d’autres se sont retirés. Shell Energy Retail, Ovo Energy et Octopus Energy font partie des groupes rivaux du gaz et de l’électricité qui ont eu accès ces dernières semaines aux données financières de Bulb. Un cadre de l’une des sociétés qui avait exploré une prise de contrôle de Bulb a déclaré qu’elle avait un passif d’environ 600 millions de livres sterling. Dans le contexte de la volatilité des prix de gros cela qui rend difficile toute prise de contrôle solvable de la société.
Bulb sur son site internet a précisé être touché par«les prix de gros qui ont grimpé en flèche» et «la crise énergétique qui s’aggrave au Royaume-Uni et dans le monde». Le fournisseur est obligé de vendre de l’énergie «largement à perte» car les prix qu’il facture à ses clients sont plafonnés par les autorités britanniques.
Barry Energy
Barry est un fournisseur d’électricité 100% digital originaire du Danemark appartenant au groupe Fortum. Arrivé récemment sur le marché Français, Barry propose avec son application une offre innovante adaptée aux voitures électriques. Mais l’envolée du marché de l’énergie depuis plusieurs mois pourrait compromettre ses ambitions en France. Un changement de stratégie du groupe Fortum pourrait faire cesser l’activité de Barry Energy en France à court terme.
EDF nommé fournisseur de secours
Dans ce contexte, EDF a été désigné fournisseur de secours. Il s’agit d’une mesure transitoire réclamée par la CRE (Commission de régulation de l’énergie) en attendant la désignation pour des périodes de cinq ans de fournisseurs de secours d’électricité et de gaz. A noter que l’opérateur historique gagne des clients en octobre pour la première fois en 15 ans. En effet de plus en plus de Français se détournent des fournisseurs alternatifs, à cause de l’augmentation des prix de l’énergie, reviennent vers EDF et ses tarifs réglementés.
La réponse de la France à la crise de l’énergie
En France, pour compenser le manque à gagner provoqué par le gel des tarifs réglementés du gaz cet hiver, les fournisseurs alternatifs et Engie négocient avec l’Etat. Pour esquiver le rattrapage tarifaire programmé par la suite, de nombreux Français pourraient résilier leur abonnement au printemps pour changer de fournisseur. Ce qui complique l’équation. En attendant, pour éteindre le feu, le gouvernement a annoncé le 21 octobre 2021 l’attribution d’un chèque inflation de 100 euros à 38 millions de foyers d’ici 3 mois.
Rappelons que l’Assemblée nationale a adopté le14 octobre dernier, un amendement du gouvernement au PLF 2022 (projet de loi de finances pour 2022) mettant en place le volet fiscal du bouclier tarifaire pour le gaz naturel et l’électricité.
L’amendement autorise le gouvernement, pour le gaz naturel, à minorer la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel.
Cet amendement met en place concernant l’électricité « une baisse de l’accise qui interviendra concomitamment à la hausse des tarifs réglementés de vente de l’électricité prévue au 1er février 2022 », a précisé le ministre délégué au Budget Olivier Dussopt. Ainsi dans le respect des minima prévus par le droit de l’Union, le tarif de l’accise sera fixé de manière à ce que le tarif réglementé de vente aux particuliers, en moyenne, n’augmentera pas de plus de 4 % par rapport à son niveau du 1er août 2021. Le tarif réglementé sans ces mesures aurait dû augmenter de 44,5%.
Les tarifs réglementés de gaz d’Engie sont bloqués, comme l’indique un décret paru au Journal officiel, entre le 1er novembre 2021 et le 30 juin 2022 au niveau des tarifs du mois d’octobre 2021.
Cette mesure fait suite à l’aide exceptionnelle de 100 € supplémentaires aux bénéficiaires du Chèque énergie.
Même le mastondonte TotalEnergies, 1er fournisseur alternatif en France, propose un prix du kWh à 0,2692 euros TTC soit bien plus cher que le tarif réglementé d’EDF à 0,1558 euros TTC. Comment en est-on arriver à une telle situation ? Est-ce que la crise sonne le grand retour de l’ex monopole EDF ?
Les petits fournisseurs d’électricité et de gaz en difficulté
Des fournisseurs refusent les nouveaux clients pour éviter la faillite. Les petits fournisseurs d’électricité et de gaz sont dans la tourmente suite à l’annonce par le gouvernement d’un blocage jusqu’au printemps prochain du tarif réglementé (TRV) du gaz et de celui de l’électricité dans une moindre mesure. Les concurrents d’EDF et d’Engie sont mis à mal. En effet de nombreux fournisseurs alternatifs ont commercialisé des offres indexées aux tarifs réglementés, mais inférieures à ces derniers.
Qu’est-ce que cela signifie ? Les opérateurs vont acheter de l’électricité et du gaz sur les marchés plus chers que leurs offres, mais puisque le tarif est bloqué (généralement 1 an selon les contrats), ils ne pourront pas relever leurs prix. En somme, ils vont vendre à perte.
La présidente de l’association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), Naïma Idir estime que la trésorerie de plusieurs fournisseurs alternatifs ne pourra pas absorber un si grand creux. Une quinzaine d’opérateurs sont rassemblés dans l’ANODE comme Eni, Ekwateur, Enercoop ou encore TotalEnergies.
L’Anode demande une baisse des tarifs temporaire des opérateurs de réseau et une réduction de la fiscalité, qui représentent un tiers de facture chacun. A défaut, elle réclame pour le compte des fournisseurs des « mesures compensatoires ». L’ANODE n’exclue pas une plainte devant le Conseil d’État.
Des fournisseurs d’énergie courent à la faillite
Pour les fournisseurs la situation est plus que préoccupante. En effet la flambée des cours de l’électricité et du gaz pourrait être fatale à certains. Les plus touchés sont ceux qui, pour gagner de nouveaux clients, proposaient des remises très agressives sur les prix, avec des marges déjà particulièrement faibles.
Les industriels s’alarment de la hausse des prix de l’électricité
Depuis le début de l’année, une dizaine de fournisseurs en Grande-Bretagne, ont déjà mis la clé sous la porte. La moitié de ces faillites ont été enregistrées ces dernières semaines, faute de pouvoir répercuter sur les factures de leurs clients, les hausses de prix au-delà d’un certain plafond. Ce dernier étant fixé par la loi.
Des « couvertures » partielles et insuffisantes
Un fournisseur, à chaque fois qu’il gagne un nouveau client, doit en théorie acheter la quantité d’électricité ou de gaz sur les marchés nécessaire pendant toute la durée du contrat. On appelle cela se « couvrir ».
Via le mécanisme de l’Arenh, le fournisseur d’électricité achète à EDF à prix fixe entre la moitié et les deux tiers de ses besoins. Pour le reste, il se fournit sur le marché de gros. Il s’approvisionne uniquement sur le marché pour le gaz, où les prix depuis un an ont été multipliés par 7. Si les prix montent encore, les fournisseurs qui n’avaient pas la capacité financière de se couvrir en intégralité vont devoir payer plus cher leur fourniture d’énergie.
Massimo Bello, Fondateur de Wekiwi témoigne dans une interview du comparateur de prix énergie Hopenergie.com « la Russie est également surprise par des prix aussi élevés et c’est un problème ».
Lors du premier confinement, certains opérateurs avaient déjà été très fragilisés par la crise sanitaire induisant une baisse de la consommation. Compte tenu de l’effondrement des cours et qu’ils avaient acheté trop d’électricité et de gaz, ils ont été contraints de revendre à perte.
Evolution des prix de l’électricité et du gaz en 2022
Electricité, gaz, mais aussi charbon… de tels niveaux de prix n’avaient jamais atteint les produits énergétiques. Entre des capacités de production limitées et la forte reprise économique cette hausse des prix de l’énergie est en bonne partie conjoncturelle. Certains pensent ainsi que dès la sortie de l’hiver 2022 les prix baisseront. Néanmoins d’autres observateurs invitent à davantage de vigilance, pointant la politique européenne environnementale comme une des causes structurelles de l’explosion des prix de l’énergie.
Graphique hausse du prix de l’électricité 2022 (en €/MWh – source EEX)
Graphique évolution du prix du gaz en 2022 (en €/MWh – source EEX)
Graphique hausse du prix du gaz depuis 2008 (en €/MWh – source EEX)
Les fournisseurs d’énergie relèvent leurs prix pour éviter la faillite
Les fournisseurs d’énergie sont mis à mal par la hausse spectaculaire sur le marché de gros. La flambée des prix de l’énergie met les fournisseurs au pied du mur. Pour couvrir en partie leurs difficultés, des opérateurs ont averti leurs clients, ces dernières semaines, que les conditions tarifaires de leurs contrats changeraient. Ainsi, quand les contrats en cours leur en donnent la possibilité, ils commencent à revoir à la hausse leurs prix les uns après les autres.
C’est le cas d’Ovo Energy, ekWateur, Mint Energie, Planète Oui, Dyneff ou la filiale française d’un opérateur britannique Bulb, lui aussi en difficulté. Ces fournisseurs proposent désormais des prix souvent plus chers que les tarifs réglementés à une subtilité près ! Ils peuvent jouer à la fois sur le prix de l’abonnement et sur le prix du kWh. Avant la crise la plupart des fournisseurs proposaient un prix de l’abonnement identique à celui des tarifs réglementés et c’était bien plus lisible pour les consommateurs qui n’avaient qu’à comparer les prix du kWh. Actuellement on trouve encore des offres avec un prix du kWh moins cher que le tarif bleu d’EDF mais avec un tarif abonnement prohibitif.
Les comptes semestriels de Mint Energie, qui achète sur le marché de gros les capacités qu’il revend à ses 150.000 clients, démontrent combien ses marges sont sous pression. A fin juin, ses résultats ont basculé dans le rouge.
La plupart des opérateurs ne cherchent plus à gagner de nouveaux clients et ont mis en sourdine leurs offres. Certains opérateurs, sur le site du Médiateur de l’énergie, ont même retiré leur offre de gaz. Son cours de bourse dévisse. Kaled Zourray, le patron de l’entreprise, pour réduire sa dépendance aux producteurs promet d’accélérer le développement de ses propres sources de production d’énergie renouvelable.
Ainsi la souscription à des offres à prix avantageux a tout simplement été suspendue : c’est le cas de TotalEnergies, Alterna, Cdiscount Energie, Iberdrola, GreenYellow, Mega Energie ou encore Mint Energie.
Planète OUI demande à ses partenaires de « ne plus lui envoyer de contrats ».
Alterna déclare « Nos tarifs ultra-compétitifs nous ont fait gagner trop de clients ».
Vattenfall qui est le fournisseur d’électricité le moins cher dernièrement se range aux côtés des fournisseurs concurrents. Henri Reboullet, PDG de Vattenfall précise dans l’interview accordée au comparateur Hopenergie.com « En électricité, nous avons arrêté définitivement à la vente notre offre Eco pour nous concentrer sur notre Eco+Green. »
Voici le message que l’on retrouve sur le site de Vattenfall au 22 octobre 2021 : Il est actuellement impossible de souscrire à une offre d’énergie Vattenfall.
Eni, le géant pétrolier Italien, a quasiment jeté l’éponge. Après avoir, pour engranger un maximum de clients, usé et abusé de méthodes de vente parfois illégales, il se contente de proposer aujourd’hui son offre d’électricité Webeo, à un prix tellement exhorbitant. Près du double comparé au tarif bleu d’EDF (tarif réglementé).
- Prix du kWh ENI – Offre Webeo – Option de Base 6 kVA : 0,3073 euros TTC
- Prix du kWh EDF – Offre tarif réglementé – Option de Base 6 kVA : 0,1558 euros TTC
Engie résiste avec son offre Elec Référence 2 ans
- ENGIE – Offre Elec Référence 2 ans – Option de Base 6 kVA : Prix du kWh 0,1229 euros TTC et prix de l’abonnement 19,16 euros TTC
- Prix du kWh EDF – Offre tarif réglementé – Option de Base 6 kVA : 0,1558 euros TTC et prix de l’abonnement 11,47 euros TTC
Simulation pour une consommation d’électricité de 5000 kWh/an : Soit une facture annuelle de 843 euros pour Engie contre une facture de 916 pour EDF
« Enercoop, comme tous les autres acteurs sur le marché est impacté par le contexte actuel de hausse spectaculaire du prix de l’énergie » a précisé Eric Picard, chargé de mission Martketing et commerciale chez Enercoop au comparateur Hopenergie.com. « il a été nécessaire de mettre en place une nouvelle grille tarifaire au 15 octobre pour les nouveaux clients particuliers et professionnels ».
Quant à E.Leclerc Énergies, il a prévenu ses 100 000 clients qui n’auraient pas encore changé de fournisseur que le courant pourrait être coupé le 15 octobre 2021. En effet E.Leclerc Énergies a tout bonnement décidé de se retirer du marché de la fourniture d’électricité.
Attention à la bascule sur des contrats risqués prévient le Médiateur de l’Energie
Le Médiateur National de l’énergie donne l’alerte sur une autre pratique, dans ce contexte inédit pour les fournisseurs d’électricité et de gaz. Pour certains acteurs du marché, celle-ci consiste, à faire basculer leurs clients sur des offres à prix dynamique indexées sur les indices boursiers européen de l’énergie.
Le français Mint Energie mais également le fournisseur belge Méga Energie (150.000 clients) feront ainsi, à partir du 1er novembre, basculer une partie de leurs clients au gaz – détenteurs actuellement d’un contrat indexé sur le tarif réglementé – à une offre indexée sur le marché de gros, soit sur la Bourse. Ces pratiques, certes légales, inquiète le Médiateur. En effet pour des clients non avertis ce type d’offres peut s’avérer dangereux. Sous l’effet des cours actuels de l’énergie, la facture peut être amenée à s’envoler.
Mail envoyé aux clients Mint Energie
Les contrats à tarification dynamique, à l’image de ce que le fournisseur Barry commercialise, reposent sur la variation horaire des tarifs. La veille pour le lendemain, vous êtes informé des cours, heure par heure. Le client est ainsi appelé à modifier ses habitudes pour moins consommer pendant les heures de pointe où l’énergie est plus chère. Dans un marché stable ce type de contrat permet de faire des économies.
Mega Energie lance une nouvelle offre de gaz. La consommation sera lissée sur 12 mois car la majorité des clients du fournisseur sont facturés sur la base d’un échéancier
La tarification chez Mega ne s’effectuera pas à l’heure. Elle sera déterminée à partir de novembre en calculant la moyenne des cours du mois m-2. Cela correspond pour novembre aux tarifs du mois de septembre, confrontant ainsi le consommateur en cas de flambée des cours à de sévères hausses de prix.
En attendant cette nouvelle offre, Mega Energie ne prend plus de nouvelles souscriptions comme annoncé sur son site Internet.
Même les clients ayant souscrit à des contrats à prix fixes et à priori protégés des hausses de tarifs d’électricité et du gaz (pendant la durée prévue au contrat) ont également été sollicités. C’est le cas du fournisseur Wekiwi qui a proposé à sa clientèle de substituer leurs contrats protecteurs par une offre à prix mixtes se composant d’une part indexée sur les prix de marché et d’une autre fixe. De quoi s’y perdre ! Évidemment les clients ont la possibilité de conserver leur abonnement actuel et de décliner la proposition. Le porte-parole de Wekiwi a assuré à Capital que la démarche n’était pas au désavantage forcément du particulier. Pour celui-ci il n’est pas possible de définir dans le contexte actuel, quel mécanisme d’évolution de prix est la meilleure option entre fixe et indexé.
Il n’en demeure pas moins que les risques encourus par le consommateur sont bien réels dans un contexte mondial haussier, ce que ne précise pas Wekiwi.
Iberdrola sanctionné par le Médiateur National de l’énergie
Seul le fournisseur Espagnol Iberdrola a finalement été sanctionné par le Médiateur National de l’Energie. De nombreuses plaintes de clients ont été adressées à ce fournisseur reprochant à celui-ci le non-respect des tarifs prévus au contrat. De fait, les tarifs réels étaient plus élevés que ceux affichés. Iberdrola prétend qu’il s’agit d’un bug informatique néanmoins le comparateur public énergie-info a déréférencé le fournisseur.
TotalEnergies et EDF tirent leur épingle du jeu
Seuls ceux qui ont signé des contrats de long terme pour leur approvisionnement, en ces temps d’explosion des prix sur les marchés de gros, ou, surtout, les gros producteurs d’énergie, peuvent résister. En France c’est ce qui se passe avec TotalÉnergies (ancien Total Direct Energie), au monde l’un des plus gros producteurs de gaz ou avec EDF, qui bénéficie du parc nucléaire historique du pays. Ces deux producteurs et fournisseurs d’énergie profitent à plein de la hausse des prix.
C’est plus compliqué pour Engie, 1er opérateur gazier en Europe. Même s’il a d’importantes capacités de stockage et de transport de gaz, il n’en produit pas.
Comparatif électricité 09 73 76 40 00
Conseiller Hopenergie
Le cas E.Leclerc Énergies
A la date du 15 octobre 2021, la filiale énergie de l’enseigne de grande distribution E.Leclerc cessera la fourniture d’électricité à ses clients. De nombreux témoignages de clients désemparés et parfois en colère ont fleuri sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter.
La plupart avaient choisi l’enseigne pour profiter de tarifs plus avantageux qu’EDF au tarif réglementé.
Annonce de E.Leclerc Énergies sur son site Internet
Yannick Ducerf, co-fondateur d’Urban Solar déclare dans une interview du comparateur énergie Hopenergie.com à ce sujet « certains acteurs comme Leclerc qui se « débarrasse » de ses clients. Mais est-ce vraiment un mal que Leclerc arrête de faire de l’énergie… »
E.Leclerc Énergies ne fournira plus d’électricité
La filiale de l’enseigne de grande distribution proposait depuis 2018 la vente d’électricité aux particuliers. Mais dans le cadre de la flambée des prix du gaz et de l’électricité en Europe
E.Leclerc Énergies a décidé de mettre un terme à cette activité. Sur son site Internet le fournisseur alternatif annonce à la date du 15 octobre la fin de la fourniture d’électricité. Les clients sont invités à basculer chez la concurrence sous peine de coupure de courant. Néanmoins les coupures annoncées n’interviendront qu’au 31 octobre 2021, la veille de la trêve Hivernale.
Depuis le 22 septembre 2021, comme on peut le lire sur Twitter, un avertissement a été envoyé aux clients. Le Médiateur de l’Énergie à fait une publication sur le sujet dès le 23 septembre.
Les personnes qui seraient toujours chez E.Leclerc Énergies sont invitées à compter du 15 octobre, pour éviter un risque plausible de coupure, à aller chez la concurrence.
Le Médiateur de L’Energie, autorité publique indépendante, confirme sur son site qu’à défaut d’avoir changé de fournisseur avant cette date, « la fourniture d’électricité pourra être interrompue ». Voir le communiqué du Médiateur.
Il est en effet à craindre des coupures de courant pour quelques clients car il faut en moyenne entre 5 et 15 jours pour une mise en service chez un fournisseur concurrent.
La situation dégénère pour certains pays européens
Ces derniers mois, les prix de gros de l’énergie ont flambé dans toute l’Europe. Les stocks de gaz sont historiquement bas et le marché appréhende et anticipe une éventuelle pénurie cet hiver si la Russie n’ouvre pas grand les vannes de gaz. Le prix d’un mégawattheure de gaz est passé de 17 euros au début de cette année à plus de 70 euros aujourd’hui, sur la bourse de référence néerlandaise TTF. Pour l’instant, la faillite des fournisseurs touche deux pays en particulier : le Royaume-Uni et la Belgique.
Faillite de fournisseurs d’énergie en cascade en Europe
Le contexte de l’énergie est préoccupant ces derniers mois et les prix ne cessent d’augmenter. Due entre autres à l’augmentation du prix de gros, cette flambée historique tire la sonnette d’alarme partout en Europe. La situation est critique pour l’électricité comme pour le gaz. On s’attend à des faillites de fournisseurs d’énergie partout en Europe et cela a commencé par l’Angleterre et la Belgique.
La situation est critique pour certains fournisseurs au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni est touché de plein fouet par la pénurie en gaz et face à la hausse des tarifs sur le marché de gros, plusieurs fournisseurs ont fait faillite. Le 22 septembre 2021, le gouvernement britannique a déclaré « qu’il s’attendait au pire ». Une vingtaine d’entreprises ont déjà fermé en 2021 et il semblerait que ce ne seront pas les seules.
En 2022, le premier fournisseur d’énergie à faire faillite pourrait être . En effet s’il ne bénéficie pas d’une injection d’argent d’urgence Together Energy totalisant 170 000 clients pourrait être le premier à s’effondrer cette année. Appartenant à 50% au Warrington Borough Council, Together Energy selon Sky News devrait manquer d’argent à la fin du mois de janvier 2022.
Ainsi outre-Manche, un tiers des distributeurs d’énergie depuis le début de l’année ont fait faillite. Le patron de Centrica, propriétaire de British Gas, Chris O’Shea a prévenu que les fournisseurs « vont avoir beaucoup de mal à passer l’hiver » si il ne sont pas couverts contre la hausse des prix de gros.
La flambée des prix du gaz, sur un marché britannique de l’énergie particulièrement fragmenté et ouvert, fait des ravages chez les fournisseurs pris en tenaille entre un prix de vente aux consommateurs plafonné et des coûts d’approvisionnement plus élevés. Seuls les plus solides résisteront.
Vingt cinq ont fait faillite depuis le début de l’année 2021 sur la cinquantaine que compte le pays, dont quatorze depuis le mois d’août. On peut citer Green Supplier Limited, People’s Energy, Utility Point, MoneyPlus Energy, PfP Energy, Avro Energy, Colorado Energy, Daligas, Pure Planet et tout dernièrement Goto Energy qui vient d’annoncer qu’il cessait son activité. Le dernier quatuor de fournisseurs d’énergie en Angleterre à cesser leur activité sont MA Energy, Zebra Power, Omni Energy et Ampoweruk rejoint dernièrement par Neon Energy et Social Energy Supply.
De plus, le septième plus grand fournisseur d’énergie domestique de Grande-Bretagne, Bulb Energy, avec 1,7 million de clients est largement soupçonné d’être au bord de l’effondrement.
Meilleur tarif 09 73 76 40 00
Conseiller Hopenergie
A quoi est due la faillite des fournisseurs d’énergie en Angleterre ?
Au cours des derniers mois et des dernières semaines, une vingtaine de fournisseurs ont fait faillite car ils n’ont pas suffisamment acheté d’énergie en gros pour pouvoir continuer à approvisionner leurs clients au tarif promis, souvent bas.
De plus, de nombreuses familles britanniques se voient affectés par la hausse brutale du prix du gaz et près de 2.5 million de foyers subissent une hausse des tarifs de l’électricité après la faillite de certains fournisseurs, se retrouvant sans fournisseurs et ayant l’obligation d’en changer. La facture d’énergie sera plus élevée et le contexte est tel que les aides financières devraient diminuer. En effet en cas de faillite du fournisseur, les clients sont alors transférés vers l’un des grands acteurs du marché, à savoir EDF, E.ON ou British Gas. Ce transfert peut se traduire, dans la limite du plafond réglementaire fixé à 1.277 livres par an, par une augmentation de la facture. Néanmoins aucune conséquence sur la fourniture d’électricité ou de gaz.
Cette situation préoccupe les associations d’aide aux consommateurs. D’après la directrice de l’une d’entre elles, de plus en plus de consommateurs les contactent, et nombreux d’entre eux ont des finances très serrées. Ils savent que l’hiver sera dur pour les personnes à faible revenu.
Le coût supplémentaire pour les ménages selon le patron de Centrica, propriétaire de British Gas, est estimé à plus de 2 milliards de livres.
La distribution d’énergie au Royaume-Uni, libéralisée dès les années 1980 (2007 pour la France), s’est encore plus il y a dix ans à la concurrence, quand les prérequis ont été assouplis pour s’installer comme fournisseur .
Des dizaines de fournisseurs en proposant des tarifs agressifs et poussés par des comparateurs en ligne tels que Uswitch sont venues concurrencer les « Big Six » qui dominaient le marché jusqu’alors. On en comptait 70 en 2018, mais le régulateur l’Ofgem a dû resserrer ses critères après une première vague de faillites.
Mais pas suffisamment et nombre de fournisseurs n’ont pas tenu le choc suite à la flambée des prix du gaz subie depuis cet été. Le Royaume-Uni a été d’autant plus affecté par cette hausse que le pays dispose de capacités de stockage inférieures à celles de ses voisins européens. Le « Times » a publié fin septembre une analyse montrant, qu’après le choc de cet hiver, il ne pourrait rester qu’une dizaine de fournisseurs. Le ministre de l’Industrie Kwasi Kwarteng a toutefois mis en doute cette prévision. Ce dernier s’est dit « très surpris si nous arrivions à ce chiffre » lors d’une audition au Parlement.
Dernier fournisseur britannique au bord de la faillite : Bulb Energy. Victime de la flambée des prix de l’énergie, Bulb Energy doit être placé sous le régime «d’administration spéciale» car il est devenu «insolvable». Mais Bulb septième plus important fournisseur d’énergie du pays. Il alimente 1,7 million de clients au Royaume-Uni et pèse selon les chiffres de l’Ofgem près de 5% du marché du gaz et 5,5% du marché de l’électricité. Un porte-parole du Premier ministre a précisé que le nouveau régime devait «le plus rapidement possible» entrer en vigueur pour protéger les consommateurs.
Les mesures de soutien aux fournisseurs d’énergie en Angleterre
Pour venir en aide à ses énergéticiens, le gouvernement britannique prépare des mesures de soutien. Cela pourrait passer par un mécanisme de subvention ou une « bad bank » afin d’aider les fournisseurs historiques à récupérer les clients des fournisseurs d’énergie en faillite.
Comme l’a confirmé Kwasi Kwarteng la semaine dernière, Londres envisage en aval des aides aux industries électro intensives, évoquant des discussions à ce sujet avec Rishi Sunak, le ministre des Finances. Le gouvernement a déjà dû secourir CF Industries, un fournisseur de CO2. L’approvisionnement de nombreux secteurs était mis en péril par les difficultés de CF Industries. Un fonds d’aide de 500 millions de livres à destination des ménages va être débloqué.
Ce fonds de 500 millions de livres permettra d’aider les plus précaires de couvrir des dépenses d’alimentation et d’habillement et à payer leurs factures d’énergie, notamment de chauffage.
La Belgique voit également des fournisseurs faire faillite
Tout comme le Royaume-Uni, nos voisins belges sont fortement impactés par la flambée des prix de l’énergie. En effet, l’explosion des prix a déclenché la faillite de l’entreprise Energy2Business, fournisseur d’électricité et de gaz naturel pour le marché professionnel, qui possédait plus de 3000 entreprises clientes, à Bruxelles et en Wallonie. Présent sur le marché Belge depuis 2019, le fournisseur d’électricité et de gaz Vlaamse Energieleverancier s’est également déclaré en faillite.
Le fournisseur d’énergie Watz a demandé à être protégé de ses créanciers à la justice. Watz n’est pas encore en faillite en 2022, mais il fait face à de grandes difficultés en raison des circonstances du marché actuel.
Le fournisseur Mega, qui compte en Belgique près de 600.000 clients, a décidé en réponse à l’explosion des prix de l’énergie, rapporte L’Echo d’augmenter le montant des acomptes mensuels de ses clients. Le Médiateur fédéral de l’énergie Belge a reçu de nombreuses plaintes de particuliers concernant Mega Energie voyant leurs factures anticipées augmenter. Les clients ne sont pas obligés d’accepter cette hausse a déclaré le Médiateur Eric Houtman, il rappelle également que le fournisseur est tenu de communiquer un calcul détaillé pour expliquer cette augmentation.
Le jeune fournisseur d’énergie Bolt, à l’heure où les prix de l’énergie s’envolent, profite d’un soutien supplémentaire de la part de Luminus sa maison mère. Son capital sera presque doublé.
Certains fournisseurs n’ont pas acheté suffisamment d’électricité et de gaz à l’avance et ont proposé des contrats fixes aux clients. Ils doivent désormais acheter parfois jusqu’à 40% des volumes promis à des prix de marché exorbitants. Il se pourrait donc que d’autres entreprises se retrouvent en grande difficulté.
Le gouvernement belge a décidé début octobre d’étendre le bénéfice du tarif social de l’énergie jusqu’en mars 2022 pour les foyers les plus pauvres. Cette mesure s’accompagne dès l’automne d’un chèque énergie d’un montant de 80 € adressé à un million de foyers belges.
Comparatif gratuit 09 73 76 40 00
Conseiller Hopenergie
Luxembourg
Eida est le premier fournisseur luxembourgeois d’électricité à faire les frais d’un marché tendu. Basé à Beckerich, Eida est dans l’obligation de mettre un terme à la fourniture d’électricité. Cette cessation d’activité ne concerne pas les livraisons de gaz.
Baisse en Allemagne de certaines taxes
Au 1er janvier 2022, le gouvernement allemand va baisser la redevance sur les énergies renouvelablesde près de moitié, une taxe qui concerne l’ensemble des consommateurs. La diminution sera proportionnelle à la consommation sur la facture des Allemands mais elle pourrait être compensée, selon des analystes, par une hausse sur d’autres composantes du prix de l’électricité.
Baisse de la TVA en Espagne
L’Espagne a agi dès juillet 2021 avec une baisse temporaire de la TVA sur l’électricité, elle est plus dépendante du gaz que ses voisins européens pour sa production d’électricité. Mais cette baisse a cause de l’envolée des prix a déjà été en partie absorbée. Mi-septembre, le gouvernement Espagnol a présenté une seconde salve de mesures à savoir : une limitation des bénéfices extraordinaires engrangés par les compagnies d’électricité et une baisse temporaire de l’impôt spécial sur l’électricité.
Aide aux plus précaires en Italie et baisse de la TVA
En septembre 2021, l’Italie a débloqué une enveloppe de trois milliards d’euros au total. L’enveloppe permettra notamment d’exonérer de la hausse sur leur facture d’électricité les foyers les plus précaires. Ainsi 2,6 millions de personnes ne subiront pas la hausse des prix du gaz, il s’agit de ceux bénéficiant d’ores et déjà d’un « bonus social ». La TVA sera abaissée à 5 % pour les autres.
En République tchèque, la TVA sur l’énergie est supprimée
Pour novembre et décembre, le gouvernement tchèque a supprimé la TVA sur le gaz et l’électricité. Il a également approuvé une proposition de loi afin de l’annuler pour 2022. Pour cela il doit encore obtenir l’autorisation de l’Union européenne.
De l’aide pour les retraités en Pologne et les familles nombreuses
Afin d’aider notamment les familles nombreuses et les retraités face à la hausse des prix, la Pologne a prévu une enveloppe pour 2022 d’un montant maximal de 1,1 milliard d’euros. Un foyer sur cinq sera concerné.
En Estonie, des aides pour tous
Pour réduire la facture d’électricité de tous les consommateurs, le gouvernement estonien va mobiliser près de 75 millions d’euros et 20 millions de septembre à mars 2022 pour aider environ 72 000 familles parmi les plus modestes.
Soutien familles nombreuses et aux foyers modestes en Lettonie
De novembre jusqu’à au moins fin 2022, environ 150 000 foyers en Lettonie parmi les plus modestes, les familles nombreuses et ceux qui comptent un membre handicapé recevront pour payer leur facture d’électricité ou de gaz entre 15 et 20 € par mois.
En Lituanie, une hausse des tarifs étalée
Plusieurs propositions du gouvernement doivent être adoptées par le parlement lituanien, notamment l’étalement sur cinq ans de la hausse des prix du gaz et l’élargissement à 110 000 familles d’une aide chauffage pour les plus pauvres.
Une « indemnité inflation » en France
Pour 38 millions de Français gagnant moins de 2 000,00 € nets par mois, une « indemnité classe moyenne » défiscalisée de 100 € a été annoncée jeudi 21 octobre 2021. Pour les six millions de ménages bénéficiaires du chèque énergie, le gouvernement avait déjà prévu un versement de 100 € exceptionnel en décembre, pour aider certains foyers à régler leur facture.
La France a également décidé jusqu’en juin 2022 de geler les prix du gaz tandis qu’en février 2022, la prochaine hausse des prix de l’électricité sera plafonnée par une baisse de taxe à 4 %.
Que se passerait-il en France en cas de faillite d’un fournisseur d’énergie ?
Pas de crainte en cas de faillite de fournisseur en France, en plus de la trêve hivernale qui débutera le 1er novembre, la loi prévoit un fournisseur de secours. Le ministre de l’Energie après un appel à candidature désigne les fournisseurs de dernier recours. Selon un arrêté paru mercredi 12 novembre 2021 au Journal Officiel, EDF sera le fournisseur de secours des consommateurs d’électricité dont le fournisseur régulier ferait défaut. Il s’agit d’une solution transitoire dans le contexte actuel de flambée des prix de gros de l’énergie, le temps par la suite de de souscrire à une offre de marché chez un fournisseur alternatif.
Les propositions de l’Union européenne face à la crise sans précédent de l’énergie
Pour faire face à la hausse des prix de l’énergie, l’UE a présenté toute une série de mesures mercredi, conseillées à ses États membres.
Pour faire face à la crise de l’énergie, voici les explications de la « boîte à outils ». Mercredi 13 octobre 2021, la Commission européenne a dévoilé, pour amortir l’impact de la hausse des prix de l’électricité, une panoplie de mesures temporaires insufflée aux États membres. Il est question, pour face aux futurs chocs énergétiques, d’envisager plusieurs pistes pour renforcer la résistance de l’UE.
Pour « les groupes les plus vulnérables », des mesures qui doivent être « ciblées »
Pour contrer les conséquences de la hausse des prix de l’énergie sur les consommateurs et les entreprises, les états membres peuvent prendre des mesures immédiates car le cadre juridique existant le permet insiste la Commission. Et cela sans contrevenir aux réglementations européennes sur les aides étatiques et la concurrence. Mais ces mesures doivent prioritairement cibler les petites entreprises et les groupes les plus vulnérables. Dès que la situation au printemps s’améliorera elles doivent « être facilement ajustables » et éviter d’affaiblir les dispositifs en faveur des renouvelables ou d’interférer avec les dynamiques du marché de l’électricité, prévient-elle.
Des rabais fiscaux et des aides
La Commission suggère aux États une aide d’urgence pour les ménages en situation de précarité énergétique, via des paiements partiels de factures ou des bons d’achat (« chèque énergie ») par exemple.
Les recettes du marché du carbone qui a fortement augmenté, sur lequel les fournisseurs d’énergie achètent selon un cours du CO2 des « droits à polluer » pourraient financer ces aides.
Pour les ménages vulnérables, les gouvernements peuvent aussi abaisser les taux d’imposition sur l’énergie et autoriser des reports temporaires de factures. « Conformément aux règles sur les aides d’État », ils peuvent également mettre en place des dispositifs de soutien aux entreprises.
En France le Premier ministre, Jean Castex, pour faire face à la forte hausse des prix de l’énergie impactant le pouvoir d’achat des ménages modestes, a annoncé pour tous les bénéficiaires du chèque énergie une aide exceptionnelle de 100 €.
Des enquêtes contre la spéculation sur le marché de l’énergie
Bruxelles veut enquêter sur de possibles « comportements anticoncurrentiels » alors que l’envolée des prix réveille les craintes de manipulation sur les marchés ou de spéculation. Bruxelles demande le renforcement à l’AEMF (Autorité européenne des marchés financiers) de sa surveillance sur le marché du carbone comme sur le marché de l’électricité.
Des réserves de gaz et des achats groupés
Actuellement la capacité de stockage de gaz de l’UE représente plus de 20% de sa consommation annuelle. Néanmoins, observe la Commission, tous les États membres ne disposent pas d’installations de stockage.
D’ici novembre 2021, elle entend adopter, pour analyser les risques de ruptures de marché, un règlement établissant des « groupes régionaux transfrontaliers ». Cela permettra de conseiller les États, pour éviter les risques de ruptures, sur les plans nationaux à établir. Une autre possibilité réclamée par Madrid que la Commission étudiera également : il s’agit des avantages représentés par l’achat groupé par les États de stocks de gaz.
Des investissements dans les énergies renouvelables
En rendant l’UE moins dépendante de la volatilité des cours mondiaux et des énergies fossiles, la meilleure assurance contre les chocs de prix à l’avenir est la transition vers des énergies propres, insiste la Commission. Bruxelles propose également une accélération du processus, pour les énergies renouvelables, de mise aux enchères et d’octroi de permis.
Comparatif elec 09 73 76 40 00
Conseiller Hopenergie
Liste des fournisseurs d’énergie en France
ALPIQ ENERGIE FRANCE : Fondé il y a plus de 100 ans et leader de l’énergie en Suisse, Alpiq est présent sur le marché français des professionnels depuis 2002. Il est à la fois producteur et fournisseur d’électricité et désormais présent dans 26 pays européens.
ALSEN : Forts de plus de 150 ans d’expérience, Alsen propose des offres de fourniture de gaz naturel et d’électricité dans plusieurs communes alsaciennes. Gaz de Barr et Vialis se sont associés pour créer Alsen Energies. Alsen propose aussi bien des offres aux particuliers qu’aux professionnels.
ALTERNA : Créé en 2005 Alterna est un fournisseur de gaz naturel et d’électricité verte né du regroupement de plus de 50 entreprises locales de distribution (ELD).
ANTARGAZ FINAGAZ : Fournisseur d’énergies pour les particuliers et professionnels. Antargaz remplace désormais Finagaz (ex Totalgaz), il est leader sur le marché des GPL.
AUCHAN ENERGIES : Pour l’heure, la seule énergie que commercialise Auchan reste le bois.
BARRY FRANCE : faisant partie du groupe Fortum, Barry créé en 2018 est un fournisseur danois. Barry France est un fournisseur d’électricité nouvelle génération qui propose une offre connectée. Son offre d’électricité veut bousculer les codes du marché de l’énergie en France.
BULB FRANCE Créé au Royaume-Uni, le fournisseur d’énergie Bulb arrive en France en 2020. Avant la crise actuelle, il promettait une énergie verte beaucoup moins chère.
CHINA POWER France : Groupe énergétique chinois.
COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE (CNR) : CNR créé en 1933, exploite et aménage le fleuve Rhône. Il est acteur de la transition énergétique et aménageur des territoires depuis plus de 80 ans. CNR est le premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable (soleil, eau, vent) avec une puissance installée de presque 4 000 MW
DYNEFF spécialisée dans la distribution et la vente de produits pétroliers en France et en Espagne, Dyneff est une entreprise française. Il commercialise également des offres d’électricité et de gaz.
e –PANGO est un fournisseur d’énergie qui veut accompagner la révolution énergétique. E–Pango a été Créé fin 2015 par Philippe Girard, spécialiste de l’énergie.
EDSB L’AGENCE : fournisseur d’électricité pour les particuliers, les entreprises et les collectivités dans les Alpes du sud.
ekWateur : Fournisseur Indépendant d’Électricité Verte, de Gaz Naturel, de Bois Renouvelable Alternatif et de Biogaz.
ELECOCITE est un jeune fournisseur d’électricité qui cherche à s’inscrire dans une démarche citoyenne et se veut engagé dans la transition énergétique.
ÉLECTRICITE DE FRANCE (EDF): Fournisseur historique d’électricité en France, EDF est le seul à proposer le tarif réglementé de vente (TRV). Le groupe Electricité de France est la principale entreprise de production et de fourniture d’électricité dans l’hexagone. Enedis, le gestionnaire de réseau de distribution est une de ses filiales. Enedis a l’obligation, quel que soit son fournisseur d’énergie, d’offrir un accès au réseau d’électricité à chaque consommateur. Le fournisseur historique EDF n’a plus le monopole de la distribution d’électricité depuis la libéralisation du marché de l’énergie en 2007.
ELECTRICITE DE PROVENCE : Fournisseur d’électricité 100% verte et locale de la région PACA pour les professionnels, entreprises, collectivités et les particuliers. Electricité de Provence lancée en 2017 est la marque par le fournisseur alternatif d’électricité Hydroption.
ELENEO : Un expert reconnu des marchés de l’énergie. Eleneo permet à ses clients professionnels, pour l’optimiser et mieux l’acheter, de suivre leur consommation d’énergie (gaz et électricité).
ENALP : Fournisseur d’électricité alternatif de proximité sur le territoire Rhônalpin depuis 2006 né du regroupement 4 ELD.
ENARGIA : Un fournisseur local coopératif au Pays basque d’électricité 100% renouvelable. Enargia a été créée dans le sillon de la société de production d’énergie renouvelable et citoyenne I-Ner,
ENDESA ENERGIA SA : Grand fournisseur d’énergie d’origine espagnole, Endesa fait partie du groupe italien Enel depuis 2007. Il accompagne depuis plus de 20 ans en France les entreprises dans la fourniture de gaz, les services énergétiques et la mobilité durable.
ENERCOOP : Fournisseur français d’électricité d’origine renouvelable. Il achète de l’électricité à des producteurs d’électricité renouvelable eux-mêmes sociétaires de la coopérative. Enercoop a été créé en 2005 par différents organismes tels que Greenpeace, les amis de la terre, la NEF, Hespul, biocoop et le CLER. Son objectif principal est le développement des énergies renouvelables en France. Enercoop est une coopérative qui propose de l’électricité verte qualifiée de premium.
ENERGEM filiale du groupe UEM (Usine électrique de Metz), Energem est une Entreprise Locale de Distribution de la région de Metz. Energem a été créé en 2009 suite à l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence en 2008. Il opère sur l’ensemble du marché français pour la fourniture d’électricité et de gaz.
ENERGIES DU SANTERRE : Filiale de la régie autonome Gazelec, Énergies du Santerre est un fournisseur alternatif qui se veut compétitif grace à des prix avantageux
ENGIE : Ex-GDF Suez, ENGIE est le fournisseur historique de gaz naturel sur le territoire Français. Il commercialise également de d’électricité verte. Il est le seul à proposer les tarifs réglementés de gaz. Bien que le gestionnaire de réseau de gaz GrDF reste une filiale d’ENGIE, ce sont deux entreprises distinctes.
ENI GAS & POWER France : Eni Gas & Power France est une filiale du groupe Eni Spa. En France, il fournit à 1,4 million de personnes du gaz naturel, de l’électricité et des services énergétiques. Ainsi Eni Gas & Power France est un acteur majeur du secteur énergétique.
ENOVOS ENERGIE : Fournisseur d’énergie historique au Luxembourg pour les particuliers et les professionnels. Les clients d’Enovos peuvent compter sur une équipe internationale et motivée d’experts en énergie.
ES ÉNERGIES STRASBOURG : Électricité de Strasbourg est producteur d’énergies locales depuis plus de 120 ans. Il regroupe au sein d’une même entité les anciennes marques responsables de la fourniture de gaz (Enerest) et d’électricité (Electricité de Strasbourg). Acteur majeur du marché énergétique français, ÉS alimente près de 545 000 clients en énergie. Toutes les offres proposées par ES – Electricité de Strasbourg, comme chez tous les fournisseurs d’énergie, sont sans engagement.
GAZ DE BORDEAUX : Gaz de Bordeaux est une ELD fournissant du gaz naturel à prix fixe et de l’électricité verte à Bordeaux et dans toute la France.
GAZ EUROPEEN : Entité du Groupe Butagaz, Gaz Européen est un fournisseur de gaz naturel et d’électricité avec une véritable expertise dans l’énergie. Les prix Gaz Européen se destine à répondre aux demandes : des copropriétés, des collectivités et des professionnels. Gaz Européen compte également des offres de prix de gaz s’adressant plus spécialement aux acteurs du secteur tertiaire.
GAZEL ENERGIE SOLUTIONS : Fournisseur de gaz naturel et d’électricité depuis 15 ans en France GazelEnergie a développé plusieurs offres de marché à destination des PME, des PMI. GazelEnergie, engagé dans la décarbonation de son mix énergétique, continue à se positionner comme un acteur au cœur de la transition énergétique.
GAZENA : Filiale de Caléo Guebwiller, GAZENA est un fournisseur d’énergie alsacien.
GEDIA ÉNERGIES & SERVICES : Distributeur et fournisseur d’énergie en France, Gedia propose aux particuliers, aux professionnels et aux collectivités locales des services de proximité.
GEG SOURCE D’ÉNERGIES – Gaz Electricité de Grenoble : Fournisseur d’énergie en électricité et gaz pour particuliers, GEG est une Entreprise Locale de Distribution (ELD) implantée à Grenoble et ses alentours. C’est donc une entreprise d’économie mixte locale qui produit des énergies vertes, distribue de l’électricité et du gaz naturel.
GREEN NETWORK ENERGIE : En 2021, EDF a récupéré les 360.000 clients de Green Network Energy au Royaume-Uni.
GREEN YELLOW : Fondée en 2007, GreenYellow est pionnier des énergies renouvelable. Filiale du groupe Casino Après avoir proposé ses services de fournisseur d’électricité aux professionnels, il s’adresse désormais également aux particuliers. GreenYellow mise sur une électricité verte et des solutions solaires photovoltaïques plus particulièrement pour fournir l’énergie.
Cdiscount Energie : Filiale du groupe de distribution Casino tout comme GreenYellow Cdiscount Energie proposait aux particuliers une offre de fourniture d’électricité low-cost et 100% en ligne. Depuis la crise de l’énergie actuelle, les offres Cdiscount Energie d’électricité et de gaz sont en cours de refonte. Le fournisseur n’est pas en mesure de prendre de nouvelles souscriptions.
GROUPE BUTAGAZ – GAZ DE PARIS : gaz naturel et électricité, granulés, photovoltaïque, gaz en citerne, gaz en bouteille, isolation combles perdus, biogaz. Voici l’offre du fournisseur Butagaz. Propriété du groupe DCC Energy depuis 2015, Butagaz est une entreprise française a été créé en 1932 par la société Shell. Depuis 2021, c’est Mega Energie qui prend en charge la commercialisation des offres d’électricité et de gaz naturel de Butagaz.
HYDRONEXT : Société du groupe BKW, Hydronext est un fournisseur et le premier agrégateur français d’électricité issue d’actifs de production renouvelable.
IBERDROLA : Un des principaux énergéticiens européens et un leader mondial des énergies renouvelables. Iberdrola est un fournisseur d’électricité et de gaz d’origine espagnole, il figure parmi les 1ers producteurs et distributeurs dans son pays. Le médiateur de l’énergie invite les clients actuels et futurs d’Iberdrola à bien regarder les prix mentionnés sur leur contrat.
ILEK est un fournisseur d’électricité et de gaz renouvelable créé en 2016. Ilek arrive premier du classement des fournisseurs de gaz vert car il propose des offres de biogaz renouvelable. Ilek s’appuie sur un réseau de producteurs locaux, plus d’une quarantaine, partout en France.
INNOVENT : En quête de neutralité carbone par l’innovation, InnoVent est capable de répondre à tous les enjeux de construction, de développement et d’exploitation des parcs éoliens et solaires.
LUCIA : Le fournisseur d’électricité, Lucia Energie propose des contrats de fourniture d’électricité ainsi que des services associés.
MEGA ENERGIE est un fournisseur d’électricité et de gaz belge arrivé en 2019 sur le marché français de l’énergie. Mega Energie est engagé dans la préservation de l’environnement et propose une offre d’électricité verte. Avant la crise de l’énergie il faisait partie des fournisseurs les moins chers. Actuellement ses offres d’énergie ne sont plus disponibles à la souscription.
MINT est un fournisseur alternatif d’électricité verte française. Depuis 2021, MInt Energie commercialise également des offres de gaz naturel. Longtemps, il a été le fournisseur le moins cher mais ce n’est cas depuis la crise énergétique. Mint Energie est même bien plus cher qu’EDF en ce moment.
NLG (URBAN SOLAR ENERGY) : Fournisseur d’électricité 100% verte, renouvelable et locale. Urban Solar Energy favorise l’énergie en court circuit, grâce à l’intégration du solaire dans les villes. Il est apparu sur le marché français en 2018 et prône l’autoconsommation. Urban Solar Energy est le premier intégrateur de panneaux photovoltaïques
OHM ENERGIE : Fournisseur alternatif créé par un cadre d’EDF, François Joubert. Ohm Énergie achète de l’électricité d’origine européenne provenant de l’éolien, de la biomasse, du solaire, ou de l’hydraulique.
OMEGA SAS (ENERGIES & SERVICES) : Née de la mutualisation des régies historiques d’Amnéville et de Rombas Omega Energies & Services est un fournisseur qui propose des services de qualité à proximité à savoir fibre optique, chaufferies et réseaux de chaleur, électricité et gaz.
OVO ENERGY est un fournisseur d’énergie apparu en 2009 au Royaume-Uni. Ce fournisseur alternatif est arrivé en France en 2019. OVO Energy propose une offre d’électricité 100% renouvelable.
PICOTY est spécialisé dans le négoce, le stockage et la distribution de produits pétroliers. Le groupe Picoty Figure française incontournable de l’énergie est restée une entreprise familiale et ce depuis sa création en 1922.
PLANETE OUI – OUI ENERGY : Fournisseur d’électricité verte depuis 2007, Planète OUI propose une offre d’électricité 100% verte et de biogaz adaptée aux besoins de ses clients. C’est un opérateur engagé pour l’écologie constructive afin d’encourager la consommation responsable des foyers français.
PLÜM ENERGIE – XELAN : Son ambition est de fournir de l’électricité 100% renouvelable et décarbonée. Engagé dans la décroissance énergétique, Plum Energie propose une électricité verte produite par de petits producteurs français.
PRIMEO ENERGIE FRANCE ex EBM Energie, est née en 1897 est un fournisseur d’énergie opérant sur le marché de l’électricité et du gaz à l’initiative de l’homme politique Stephan Gschwind et de l’ingénieur Fritz Eckinger.
PROXELIA créé en 2006 par trois entreprises locales de distribution (ELD) picardes est fournisseur alternatif de gaz naturel et d’électricité : SER Lassigny, SICAE de la Somme et SICAE de l’Oise
SAVE (Société d’Approvisionnement et de Vente d’Energies) : Fournisseur de gaz et d’électricité actif depuis 2011 sur le marché professionnel français, SAVE Energies commercialise des énergies bas carbone.
SELFEE : Un opérateur du marché de l’électricité permettant aux collectivités locales d’acheter en circuit court.
SELIA : Filiale apparue en 2011 du groupe Séolis. Sélia est un fournisseur d’énergies pour les entreprises, professionnels, collectivités et particuliers
E.Leclerc Energies : Le kWh à prix coûtant* c’était la promesse de E.Leclerc Energies avant la crise de l’énergie.
SOLVAY ENERGY SERVICES : Entreprise du groupe Solvay spécialisée dans la gestion de l’énergie et du CO2.
SOWEE : Filiale du fournisseur historique EDF, Sowee commercialise depuis 2016 une station connectée multifonction permettant le piloatge du chauffage à distance pour réaliser des économies d’énergies.
SYNELVA (EX RSEIPC 1) : Fournisseur et distributeur d’électricité et de gaz en Eure et Loir, Sylvena est une Entreprise Locale de Distribution (ELD)
TotalEnergies : Nouveau nom du fournisseur Total Direct Energie, TotalEnergies est né de la fusion entre Total Spring, Direct Energie et Lampiris. Troisièrme fournisseur d’énergie derrières les fournisseurs historiques EDF et Engie, et premier fournisseur alternatif. TotalEnergies est une compagnie mondiale multi-énergies de production et de fourniture d’énergies : biocarburants, pétrole, électricité et gaz, fioul … L’application TotalEnergies permet de piloter son budget et ses consommations.
ENERGIE D’ICI : Marque de l’UPLE, Union des Producteurs Locaux d’Electricité, regroupant des producteurs d’énergie renouvelable.
VALORIS ENERGIE Un gournisseur d’électricité et gestionnaire de portefeuille énergie à destination des grands comptes industriels et tertiaire.
VATTENFALL : Producteur et fournisseur européen d’électricité et de gaz depuis plus de cent ans appartenant à l’état suédois.
VOLTERRES rassemble des producteurs indépendants d’électricité verte en région. Le fournisseur d’électricité Volterres et le producteur indépendant d’énergies renouvelables ERG, s’associent pour renforcer l’offre locale.
WEKIWI : Fournisseur d’énergie venant d’Italie, Wekiwi apparaît comme un fournisseur de gaz et d’électricité innovant. Sa particularité : il propose des offres basées sur un système de forfaits.
Toute l'actualité de l'énergie